Prédire le risque de rejet et de perte des organes greffés : “un pas de plus vers une approche personnalisée de la prise en charge des patients”
Par le Pr Alexandre LOUPY
En France, plus d’une personne sur mille (70 000) est en vie grâce à un organe greffé (rein, foie, cœur, poumon, pancréas…). La récupération des patient(e)s transplanté(e)s est souvent très bonne mais la survenue d’un rejet aigu ou chronique – l’un ou l’autre menaçant la survie de l’organe et de la personne – reste au centre des problématiques des greffes. Les traitements préventifs ou curatifs des rejets sont lourds. Ils majorent les risques d’infections et de cancers et aggravent le risque cardiovasculaire. Le traitement antirejet (immunosuppresseur) à la carte pourrait se trouver à portée de main en prédisant mieux le risque de rejet.
N°53
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