Accéder au contenu principal

REMARQUE ! Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires.

Si vous ne changez pas les paramètres de votre navigateur, vous êtes d'accord. En savoir plus

J'ai compris

Chiffres de l’activité du prélèvement et de la greffe d’organes en 2022

L’année 2022 a été marquée à nouveau par l’épidémie de Covid-19 sur le territoire national, mais aussi par le nombre très important de cas de grippes, de bronchiolites générant parfois de fortes tensions hospitalières. 

L’Agence de la biomédecine a publié les chiffres de l’activité du prélèvement et la greffe d’organes en 2022 et a annoncé une reprise malgré le contexte actuel. 

« Le nombre de greffes atteint en 2022 est encourageant, étant donné la situation difficile traversée par certains établissements de santé en France. Les équipes hospitalières ont encore fait preuve de leur engagement sans faille tout au long de l’année. Elles ont su une fois de plus faire preuve de résilience » souligne le professeur François Kerbaul, directeur du prélèvement et de la greffe d’organes et tissus à l’Agence de la biomédecine. 

L’Agence de la biomédecine souligne la forte mobilisation des équipes et leur capacité d’adaptation qui ont permis une augmentation de 4 % de l’activité́ de greffe par rapport à 2021 : en 2022, ce sont 5 494 greffes qui ont pu être réalisées au bénéfice des patients en attente. 

Le niveau d’avant la crise du Covid n’a pas encore été atteint, mais le rattrapage se poursuit dans un contexte qui n’est lui-même pas redevenu comme il était : « L’Agence reste toutefois prudente, tous les efforts fournis par les professionnels de santé, les associations de patients, les administrations hospitalières, les tutelles sanitaires et les sociétés savantes ne permettront pas d’atteindre les objectifs fixés par le Plan greffe et liés aux attentes des patients, si la situation hospitalière ne s’améliore pas. » alerte le professeur Kerbaul. 

Les chiffres du prélèvement et de la greffe d’organes et tissus en 2022 

Chiffres du prélèvement d’organes en 2022

L’activité́ de recensement des personnes décédées par mort encéphalique a augmenté de 6,1 % en 2022 par rapport à 2021 (2 984 donneurs en mort encéphalique recensés en 2022 contre 2 812 l’année précédente). De fait, les prélèvements sur les patients en mort encéphalique ont augmenté de 4,8 % en 2022 par rapport à 2021, soit 1 459 donneurs décédés prélevés en mort encéphalique contre 1 392 l’an passé. 

L’activité de prélèvement Maastricht III a permis également de recenser 609 patients en 2022 dont 235 patients ont été prélevés contre 217 en 2021. 

Globalement, l’activité de prélèvement sur donneurs décédés a augmenté de 5,0 % par rapport à 2021 avec un total de 1 694 donneurs prélevés

-  Le taux d’opposition brut global des patients en mort encéphalique a très sensiblement diminué en 2022 avec 33 % contre 33,7 % en 2021, 33 % en 2020 et 30,5 % en 2019. 

-  L’âge moyen des donneurs décédés prélevés en 2022 est 57.0 ans, légèrement plus jeune qu’en 2021 qui était de 57.7 ans. 40,9 % des patients en mort encéphalique prélevés en 2022 ont plus de 65 ans contre 41,7 % en 2021. 

La liste d’attente en janvier 2023

Au 1er janvier 2023, il y avait 10810 patients en liste d’attente active (donc immédiatement éligibles à une greffe d’organe), tous organes confondus. 

-  Chiffres de la greffe d’organes en 2022 

  • 5 494 greffes ont été réalisées (dont 533 à partir de donneurs vivants) en 2022 contre 

5 276 en 2021, soit une hausse de 4 %. 

  • Pour les greffes à partir de donneurs vivants, 533 greffes ont été enregistrées en 2022 

contre 522 en 2021, dont 511 greffes rénales avec donneurs vivants. 

Activité de prélèvement de tissus en 2022 

Le nombre de donneurs décédés prélevés s’est élevé à 6 226 en 2022 contre 5 899 en 2021, soit une hausse de 5,5 % de l’activité et de 29.1 % par rapport à 2020. En 2020, ce sont 4 821 donneurs de tissus qui avaient été prélevés. 

Par rapport à 2021, l’activité de prélèvement de cornées a augmenté de 5.0 %, celle des prélèvements d’artères de 1,4 %, celle des prélèvements de veines de 43.5 %, celle des prélèvements de peau de 2.6 %, celle des prélèvements de valves cardiaques de 2 % et celle des prélèvements d’os de 17.8 % par rapport à 2021. 

Pour l’Agence de la biomédecine, ce bilan est très encourageant en dépit de la situation sanitaire qui a perduré une grande partie de l’année. 

 

Ceci est une publication de l’Agence de biomédecine.

 

N°61