Bonjour à tous les lecteurs et toutes les lectrices de ce magazine Relais Online !

Je suis Coralie, j'ai été pour ma part transplantée du foie à l'âge de 5 ans, cela fera 30 ans l'année prochaine, pour cause de syndrome d'Alagille, une maladie rare entraînant une atrésie des voies biliaires et d'autres malformations plus ou moins importantes dans l'organisme. Seule une transplantation pouvait me sauver et la greffe hépatique chez les enfants au début des années 90 était alors rare et dangereuse. Mais dans ce début de vie chaotique, j'ai eu l'immense chance de profiter des progrès de la médecine et surtout de la bonté humaine, grâce au don d'organes de parents ayant vécu le décès de leur enfant et ayant trouvé dans la douleur la force de dire OUI au don. Ils auront sauvé 5 vies. C'est avec cette immense gratitude envers eux, envers mon chirurgien Olivier Boillot, envers toutes les équipes médicales rencontrées sur ce long chemin, que je mène ma vie et que je m'engage naturellement dans cette grande cause qu'est le don d'organes, pour la vie humaine, par la générosité humaine.

C’est avec plaisir que j’écris ces quelques lignes.
Je vais avoir l’honneur d’être la marraine de la Course du Cœur 2023 dont l’objectif est de sensibiliser aux dons d’organes via une course par équipe reliant Paris-Les Arcs.
Je suis forcément sensible à cette organisation en raison de mon chemin de vie. J’ai arrêté ma carrière d’athlète de haut niveau en athlétisme (course à pied) en 2017 et j’ai subi une greffe de moelle osseuse il y a 4 ans. Cela a donc été une évidence de m’engager pour sensibiliser un maximum de personnes aux dons, et plus particulièrement au don de moelle osseuse. 
Trop de personnes ne connaissent pas le don, ni les démarches. C’est certain qu’il faut communiquer de toutes les manières possibles pour qu’un maximum de personnes soient informées, puissent s’engager dans ces démarches, et, par conséquent, que beaucoup plus de malades soient sauvés !
J’aspire également à ce que l’activité sportive soit davantage mise en avant dans la vie des malades. Cela est générateur de bienfaits évidents, tant sur le plan physique que mental.
J’ai découvert Trans-Forme très récemment. Mettre en lien le monde médical et le monde sportif pour avancer, c’est ce qui me rallie avec force à cette association ! Voilà pourquoi, du fait de mon expérience, je me devais de m’engager et ainsi faire passer ce message le plus souvent possible : « Sensibiliser, communiquer, bouger… Nous sommes tous concernés donc soyons solidaires pour sauver des vies ! »

La Course du Cœur, organisée par l’association Trans-Forme, est une course à pied symbolique en relais de 800 kilomètres. Elle relie habituellement Paris à Bourg Saint Maurice - Les Arcs.

Constituée de 350 coureurs dont une équipe de transplantés (cœur, foie, reins, etc.), cette course sur route ouverte doit être sécurisée pour que la fête soit belle pour les participants et se déroule sans incident. Pour toutes ces raisons, la présence des motocyclistes de l'institution amène une réelle plus-value sur les parcours.C'est aujourd'hui l'un des événements les plus médiatisés en France concernant le don d'organes, qui donne lieu à une distribution massive de documents d'information, notamment auprès des jeunes scolarisés d'où un belle opportunité pour la Garde républicaine et la gendarmerie nationale de faire rayonner ses personnels.Chaque année, l'escadron motocycliste apporte son concours à l'association Trans-Forme et met en place un dispositif de 15 motocyclistes.Articulés en 3 équipes et fonctionnant sous le format des "trois huit", les gardes républicains assurent sur route ouverte à la circulation, de jour comme de nuit, la sécurisation des participants, des suiveurs et de la direction de course.
Sensible aux actions à caractère humanitaire, l'escadron motocycliste du 1er régiment d'infanterie est présent sur la Course du Cœur depuis la toute première édition 1988, portant haut les valeurs solidaires d’une cause sociétale majeure des dons d’organes et de tissus concernant toute la population.  

Capitaine PRUNET Jean François
Commandant l’escadron motocycliste de la Garde républicaine
1er régiment d’infanterie
GARDE RÉPUBLICAINE 

Je suis ravie que des courses comme la Course du cœur existent afin de sensibiliser le plus grand nombre à ces enjeux vitaux. J'ai eu la chance d'avoir été sauvé par la médecine en juillet 2014 suite à une intervention médicale. C'est donc une évidence de soutenir et promouvoir toutes les actions liées aux personnes qui sont sauvées grâce à des greffes. Nous avons besoin de solidarité pour sauver davantage de vie !

Cyrielle Hariel
Présentatrice, Journaliste d'impact
BFM Business "Objectif Raison d'Être"

C’est avec plaisir et honneur que j’ai accepté d’écrire ces quelques lignes sur le don d’organes, ainsi que sur mon engagement auprès de différentes associations. Bien que mon engagement soit très récent, j’ai pu participer au lancement de la Course du Cœur à Paris en tant que parrain de l’équipe « Société francophone de transplantation » lancée par le professeur Laure Esposito du CHU de Toulouse.

C’est avec beaucoup de plaisir avec que j'ai accepté l'invitation d'Olivier Coustere à rédiger l'éditorial de cette nouvelle édition de Relais On Line.

Entré comme médecin au sein de Trans-Forme en 1994 pour les Jeux d’Hiver de Tignes jusqu’en 2004, j’ai été ensuite élu « Councilor » de la WTGF de 1996 à 2004. Mon histoire personnelle de néphrologue et de moniteur de ski alpin m’y conduisait le plus naturellement du monde, sensibilisé aux activités physiques et sportives des transplantés d'organes tout comme des patients hémodialysés chroniques, c'est donc avec plaisir que je réponds présent à cette nouvelle invitation. L’enthousiasme jamais démenti d’Olivier Coustere a fait le reste.

Par ces quelques lignes, je voudrais témoigner de la reconnaissance de mon mari, le Professeur Christian Cabrol, envers Trans-Forme. Les engagements et les actions menées par l’association depuis tant d’années sont extrêmement précieux.
Mon mari tenait particulièrement à la Course du Cœur et se faisait un devoir d’être présent lors des prologues. À chaque fois, c’est avec énormément de ferveur qu’il s’y rendait. Plus que tout autre, il croyait en la nécessité des combats menés par Trans-Forme.